La déconnexion imposée par la direction entre télétravail et le travail nomade chez Axa IM : L’Ugict-AIM demande à la direction d’engager des négociations collectives sur le travail flexible concomitamment à le télétravail

Lors de la restitution de l’expertise votée par le CSE sur le projet flexwork Axa IM, l’expert a rappelé que la question du télétravail est intrinsèquement liée à celle du travail nomade, étant donné que le travail à domicile a pour conséquence de libérer des postes et des surfaces. L’Ugict-AIM a été précurseur sur ce sujet, ayant demandé dès le mois d’août 2019 l’ouverture des négociations sur le travail flexible en même temps que la renégociation sur dispositif télétravail. Aucun autre syndicat ne nous a appuyé, et les élus au CSE du 28 août 2019 n’ont même pas permis à l’Ugict-AIM de poser la question sur l’ordre du jour !

LE TELETRAVAIL CHEZ AXA IM EST SOUMIS AU « DOUBLE VOLONTARIAT », LE BYOD AUSSI ; POURQUOI PAS LE TRAVAIL NOMADE ?

 La mise en place du flex au 15eme étage est citée par la direction comme un « succès ». Mais si l’on se donne la peine de visiter ce plateau, on s’aperçoit que les salariés s’installent toujours aux mêmes places qui deviennent de facto réservées. Cette dérive du travail agile, « à la mode Axa IM », a un coté positif, on sait ou trouver une personne que l’on cherche !

Ainsi, le pilote flexwork au 15e étage n’est guère qu’un modèle du travail agile. Axa IM a besoin de plus de recul et d’analyse pour pouvoir construire un véritable modèle de flexwork.

Rappelons que le télétravail est passé par une phase d’expérimentation négociée avec les partenaires sociaux. Et encore que le télétravail n’est pas généralisé au sein d’Axa IM dans la mesure où les populations qui y ont accès n’y ont pas tous recours. Les gérants ne pratiquent pas du tout le télétravail et, et ces réticences sont liées à des raisons professionnelles, comme la nécessité de bénéficier de la proximité de son équipe, et personnelles, comme la petitesse des logements parisiens ou les problématiques de garde d’enfants.

Le télétravail chez Axa IM est soumis au « double volontariat » : il faut que la direction ainsi que le salarié donnent leur accord. C’est un bon système que l’Ugict-AIM prône également pour le travail nomade : En l’espèce, la direction force le travail nomade pour tout le monde. Ce n’est pas une bonne chose et de nombreux salariés vont subir une dégradation de leurs conditions de travail dans la mesure où le travail dynamique n’est pas adapté aux métiers sédentaires.

L’Ugict-AIM :

Le Syndicat qui demande à la direction d’engager des négociations collectives sur le travail flexible concomitamment au télétravail.