Qui ne dit mot consent : en cas de désaccord quant à votre entretien d’évaluation, il faut le faire savoir par écrit !

Voici venue la période de l’entretien annuel d’évaluation. Pour ceux d’entre vous qui contesterez le commentaire de votre supérieur hiérarchique, et potentiellement sa note, ne commettez pas l’erreur malheureusement habituelle du refus de validation (c’est-à-dire de « non-signature ») de l’avis de votre hiérarchie dans l’outil Yes Perform. C’est exactement la même chose que pour un courrier recommandé : le refuser ne vous permet absolument pas de vous soustraire à son contenu, ni à ses conséquences !L’Ugict Axa IM rappelle que l’article 77 de la convention collective nationale des sociétés d’assurance, qui s’applique au sein de notre entreprise, stipule que les salariés contestant leur évaluation peuvent demander à être reçus par leur responsable N+2 et/ou par un représentant des Ressources Humaines. La procédure d’escalade, en vigueur depuis 2012 chez Axa IM, impose en effet au responsable de niveau hiérarchique N+2 de recevoir en entretien le salarié qui le souhaiterait : mais encore faut-il se manifester et solliciter cet entretien, et, surtout, le faire sous dix jours et par écrit au moyen d’un courriel exposant précisément les raisons du désaccord ! Il est important de ne pas rester passif, surtout en cas de note « partiellement réussi » qui présage, disons-le très franchement, d’un licenciement à venir. A l’issue de l’entretien, le N+2 confirme ou infirme la note et le commentaire d’évaluation du salarié. Sa décision doit être rendue par courriel : elle doit être motivée et précise dans son argumentation. Le responsable hiérarchique direct (N+1) est en copie de ce courriel. Dans le cas où le responsable N+2 confirme la note et/ou le commentaire d’appréciation contestés, le salarié peut, en dernier recours, demander aux Ressources Humaines la tenue d’une commission ad hoc. Celle-ci doit se tenir dans les dix jours suivant la demande du salarié. En commission ad hoc, chacun fait valoir ses arguments pour tenter de trouver une solution de compromis. Quoi qu’il arrive, la pire des choses qu’un salarié puisse faire est de rester passif devant une évaluation qu’il ou elle jugerait injuste: en effet, dans ce cas, ne rien dire ne permet pas du tout de régler le problème. Qui ne dit mot consent.

L’Ugict Axa IM vous suggère le lien suivant:

Cliquez ici pour consulter la procédure d’escalade de l’entretien d’évaluation, présentée au CHSCT du 8 novembre 2012