La Direction prend tardivement une sage décision, il est vrai fortement encouragée en ce sens par les annonces du Gouvernement : peu importe ! Car dans ce cas-ci, seul compte le résultat, même si l’on peut légitimement s’interroger sur les vraies raisons de cette prise de conscience si tardive… Les salariés, à quelques exceptions près, lesquelles restent d’ailleurs encore à préciser, vont désormais travailler à distance tous les jours de la semaine. Finis les risques inutiles pris dans les transports en commun, finie la peur de ce collègue qui toussote ou qui éternue, finies ces rumeurs de tel ou tel qui aurait été contaminé à tel ou tel étage. Le télétravail fonctionne bien pour Axa IM, et la position des élus des sections syndicales majoritaires, encore favorables à l’alternance obligatoire rouge-bleu lors du CSE du 6 octobre dernier (voir notre tract), est donc complètement invalidée.

Soyons productifs tout en restant chez nous, et sauvons des vies ! L’Ugict Axa IM attend bien entendu comme tout le monde une solution pérenne à cette catastrophe sanitaire : un vaccin ou un traitement qui pourront permettre à l’économie française de fonctionner à nouveau normalement, le plus tôt possible. Nous sommes ainsi très attachés au présentiel qui permet de tisser des liens entre collègues et d’échanger des idées d’une façon que le télétravail ne permet pas de faire aussi facilement. Mais pas à n’importe quel prix, et surtout pas maintenant ! Nous réitérons, comme nous l’avions fait lors du premier confinement, notre revendication d’une prime de sujétion pour ceux d’entre nous qui seront contraints d’être présents sur site jusqu’au 1er décembre 2020. Cette prime, refusée jusqu’à présent par la Direction, nous semble amplement méritée au vu des risques encourus ! Par ailleurs, la maigre pitance mensuelle de 20 euros, accordée à partir de 2021 – quand exactement?… la Direction n’a même pas voulu le préciser – pour défrayer les coûts du télétravail, apparaît de plus en plus dérisoire. Nous maintenons donc notre revendication d’une allocation de 50 euros mensuels, ainsi que d’un moniteur et d’un siège ergonomique livrés au domicile de tout salarié qui en ferait la demande.


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