L’accord CET d’AXA IM court jusqu’en 2018. Celui d’AXA France a été dénoncé le 26 janvier, les organisations syndicales ont jusqu’au 26 avril pour demander à négocier un accord de substitution. Si aucun accord de substitution n’est signé alors l’accord actuel s’arrêtera le 26 avril 2018.
Il convient de préciser que le CET est légalement encadré mais il n’est pas une obligation pour l’entreprise. Le contrôle et la gestion du temps étant à la main de l’employeur et non pas à celle du salarié, il était à craindre que trop de salariés soient contraints de renoncer à la prise de congés.
Le CET a donné plus de souplesse…..à l’employeur, imposant des organisations de travail et ses rythmes à des effectifs de salariés qu’il a choisi de comprimer avec toutes les conséquences néfastes d’intensification de travail pour les salariés ( burn-out, vie personnelle malmenée…).
Outil de gestion du temps, le CET est devenu outil de rémunération complémentaire par le renforcement de la monétarisation des jours de congés épargnés. Un dévoiement du principe du droit au repos par la promesse d’une meilleure fin de carrière hypothétique en échange du renoncement à mieux vivre au présent son activité professionnelle.
Enfin, si une demande de souplesse avec la possibilité d’épargner quelques jours est exprimée par une partie du personnel, la priorité doit être donnée à la possibilité de prise de jours de repos et donc procéder à des recrutements pérennes.