Les salariés qui nous connaissent savent que chaque année, à l’occasion de la publication par la Direction du Rapport sur l’égalité professionnelle entre les Hommes et les Femmes au sein d’Axa IM, l’Ugict-CGT met à jour son analyse sur l’écart des rémunérations entre les sexes, ce qui donne lieu toujours à la même conclusion : En moyenne, les Femmes sont systématiquement moins payées  que les Hommes chez Axa IM, et les rares exceptions ne font que confirmer la règle. Chaque année, l’Ugict-CGT est seule à demander à l’occasion de la Négociation Annuelle Obligatoire sur les salaires une enveloppe spécifique pour réduire les inégalités de rémunération entre les Femmes et les Hommes, mais la Direction et les organisations syndicales signataires des accords salariaux se contentent d’écrire “Il est rappelé que la Direction s’engage à garantir une égalité de traitement entre les collaborateurs …” Des paroles qui n’engagent que ceux qui les écoutent.

FAITES CONFIANCE AUX CHIFFRES, PAS AUX PAROLES : L’UGICT-CGT POINTE LES INÉGALITÉS SALARIALES QUI EXISTENT AU SEIN D’AXA IM D’ANNÉE EN ANNÉE

Pour fonder son analyse, l’Ugict-CGT utilise les chiffres établis par la Direction au titre du “Rapport de situation comparée Hommes Femmes” :

Chaque année, à l’occasion de la publication par la Direction de ce Rapport, dont la forme et le contenu sont légalement obligatoire, l’Ugict-CGT met à jour son analyse de l’écart des rémunérations entre les sexes, ce qui donne lieu toujours à la même conclusion : En moyenne, les Femmes sont systématiquement payées moins que les Hommes chez Axa IM, et les rares exceptions ne font que confirmer la règle :

La Direction nous dit, “Ne vous inquiétez pas, ces chiffres ne reflètent pas la réalité ; ayez confiance en nous, la DRH veille à l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes cas par cas…”

Alors pourquoi publier ce rapport ? Une simple formalité ? Uniquement parce que la Direction est obligée ?

En tout cas, il semble que la Direction passe plus de temps à collectionner des “labels” permettant de s’acheter une bonne conscience en matière d’égalité hommes-femmes, “Edge” et “Financi’Elle”, qu’à tirer les conséquences de son propre Rapport de situation comparée entre les Hommes et les Femmes, et ce depuis des années.

EN DÉCEMBRE 2017, LA DIRECTION ET LES SYNDICATS SIGNATAIRES DE L’ACCORD NAO ONT ENFIN ADMIS QU’IL Y AVAIT UN PROBLÈME DE DISCRIMINATION SALARIALE CONTRE LES FEMMES CHEZ AXA IM

Les signataires des accords salariaux Axa IM ont toujours nié qu’il y avait un problème de discrimination salariale contre les femmes, et ont pour la première fois fait un “mea culpa” en décembre 2017 :

Lors de la négociation du présent accord, les parties ont procédé à l’examen du Rapport de situation comparée H/F (2014-2014-2016) ainsi que du Rapport du Cabinet d’expertise Syndex, ce dernier ayant réalisé une étude comparative des rémunérations entre les hommes et les femmes par département au titre de l’année 2016.

L’examen de ces rapports a mis en exergue plusieurs populations pour lesquelles des écarts sur les médianes en défaveur des femmes ont été constatés.

MAIS LA SEULE RÉPONSE DE LA DIRECTION ET DES SYNDICATS SIGNATAIRES DE LA NAO 2018 ÉTAIT : “FAISONS CONFIANCE À LA DIRECTION POUR FAIRE AU MIEUX”

Pour répondre à ces écarts de rémunération “en défaveur des femmes” constatées au sein d’Axa IM — qui ont pourtant été “certifiés” Edge et Financi’Elle — la Direction et les organisations syndicales signataires des accords salariaux se sont contentées d’écrire les phrases suivantes :

Sur la base de ces éléments, la Direction s’engage lors de la revue annuelle des rémunérations de mars 2018, à porter une attention particulière et ciblée sur la situation des femmes au sein de ces populations et, le cas échéant, en cas d’écart non justifié par des raisons objectives, à prendre les mesures salariales nécessaires afin de les supprimer.

Et encore :

Il est rappelé que la Direction s’engage lors de la revue des rémunérations à garantir une égalité de traitement entre les collaborateurs se trouvant dans une situation similaire (classification, niveau d’évaluation, ancienneté, expérience, diplômes, métier et poste identiques), afin d’assurer que les primes ou bonus (rémunérations variables) versés aux collaborateurs au titre de la rémunération variable discrétionnaire le sont de manière équitable et objectivement cohérente au regard de leurs situations individuelles.

Des belles paroles qui n’engagent que ceux qui veulent les croire…

UGICT-CGT EST LE SEUL SYNDICAT À REVENDIQUER ANNÉE APRÈS ANNÉE UN BUDGET SPÉCIFIQUE POUR RÉDUIRE LES ÉCARTS ENTRE LES RÉMUNÉRATIONS DES FEMMES ET CELLES DES HOMMES

L’Ugict-CGT UES Axa IM

PARMI LES SYNDICATS, FAITES LA DIFFÉRENCE !

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