L’accord sur le télétravail au sein d’Axa IM a expiré en octobre 2019. La Direction a tardé à ouvrir les négociations pour renouveler cet accord, ayant annulé la première réunion à ce sujet, prévue par le calendrier prévisionnel NAO le 22 novembre 2019 et n’engageant effectivement les négociations qu’à compter du 13 janvier 2020. Notre Syndicat revendique que le sujet du « Flexwork » soit intégrer dans les négociations sur le télétravail, compte tenu que ces deux sujets sont intimement liés. Nous rappelons que la Direction a déjà mis en place par décision unilatérale le Flexwork au sein de plusieurs équipes chez Axa IM, et qu’elle met en place également de manière unilatérale des « Groupes d’expression » composés des « Ambassadeurs Flex » et animés par un prestataire extérieur, en outre-passant la négociation collective sur les conditions de travail au sein de l’entreprise au titre de la NAO.

REVENDICATIONS UGICT-CGT SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET LE TELETRAVAIL :

  • Des Tickets Restaurants pour tous les salariés, et notamment pour que les télétravailleurs ne perdent pas leurs subventions repas.
  • Montant des Tickets Restaurant : valeur totale de 12,12€ composé d’une part employeur de 7,57€ et  d’une part salarié de 4,85€
  • Une subvention repas équivaut à la subvention cantine, soit 7,27€ par jour de télétravail, en attendant la mise en place des Tickets Restaurant.
  • Intégration d’une négociation collective sur le “Flexwork” au sein de la négociation “Télétravail” : Pour l’Ugict-CGT, les deux dispositifs sont intimement liés.
  • Rendre le Flexwork volontaire: 1 poste de travail pour chaque salarié ; les salariés peuvent laisser leur matériel installé sur leur poste en permanence, ou changer de place quand ils le souhaitent.
  • L’installation d’un 3ème écran pour les salariés qui ont eu 3 écrans avant le Flexwork (en particulier les métiers de gestion).
  • 1 journée de télétravail en plus par semaine pour les salariés au Flexwork : 2 jours par semaine ou 8 jours par mois.
  • Une participation aux frais engagées par les télétravailleurs (connexion ADSL ou fibre, électricité, écran, clavier, etc.) : sur facture dans la limite de 40€ par mois.
  • Un échange spécifique entre le salarié et son manager lors de l’entretien annuelle d’évaluation sur la charge de travail en lien avec le télétravail.
  • Retrait de l’obligation de livrer à la DRH une “attestation de conformité” du lieu de télétravail, parce que cette obligation dans le précédent accord n’a pas été appliquée de manière objective ou cohérente (certains salariés l’ont donné mais beaucoup d’autres ne l’ont pas fait).
  • Retrait de la phrase « formel et préalable » de l’article 13 du projet d’accord.
  • Composition de la commission de suivi : 2 membres par organisation syndicale représentative, au lieu d’OS signataire dans l’ancien accord : L’Ugict-CGT estime qu’il ne faut pas exclure une organisation syndicale représentative du dispositif de suivi au seul motif qu’elle n’a pas validé l’accord : Il faut que les éventuels non-signataires puissent disposer du même niveau d’information que les signataires en vu des prochaines renégociations des accord.
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