La Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) a démarré chez Axa IM avec la proposition de la Direction Groupe d’une augmentation générale de 0,2 % pour les cadres et de 1 % pour les non-cadres, assortie d’augmentations individuelles discrétionnaires. Cependant, la BNP Paribas a déjà annoncé une augmentation générale nulle. L’Ugict-CGT revendique une augmentation générale de 2,5 % pour tous les salariés …
Mobilisons-nous le 12 décembre pour nos salaires et nos emplois !
En 2024, près de 300 000 emplois ont été menacés ou supprimés en France, à travers 286 « plans de sauvegarde de l’emploi » (PSE) : PDV, RCC, etc.
Les banques et assurances en France : plus de 6000 emplois supprimés ou menacés !
Axa IM a contribué à cette destruction d’emplois en supprimant 75 postes par le biais de la Rupture Conventionnelle Collective signée par la CFDT et la CFE-CGC.
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Des NAO insuffisantes dans nos secteurs
Les premières négociations salariales (NAO) dans les secteurs de la banque et de l’assurance ont débuté. À ce jour, elles révèlent que les employeurs sont prêts à sacrifier le pouvoir d’achat des salariés pour préserver leur rentabilité financière. Aucun d’entre eux ne propose une augmentation même minimale pour compenser l’augmentation du coût de la vie (l’indice de la Banque de France pour 2024 prévoit une hausse de 2,5 %).
Chez AXA IM, les négociations au niveau du groupe ont commencé et s’annoncent mal. Pourtant, les résultats des banques et assurances demeurent largement bénéficiaires, et les dividendes versés par certaines entreprises du secteur, telles qu’Axa et BNP, sont en hausse. En 2023, AXA a réalisé des bénéfices de 6,7 milliards d’euros, dont la moitié a été versée aux actionnaires.
En revanche, les salariés ont vu leurs dépenses (notamment le panier moyen) augmenter ces dernières années, mais leurs salaires n’ont pas suivi. La CGT s’oppose fermement aux licenciements, qu’ils soient officiels ou non, qui se multiplient dans les secteurs bancaires et assurantiels.