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Réunion de négociation : NAO (reporté), Egalité H-F, Télétravail

13 janvier 2020 @ 14h30 - 16h00

COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DE NÉGOCIATION DU 13 JANVIER 2020 :

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Contre toute attente, la Direction a reporté toute négociation sur les salaires et les conditions de travail (NAO) lors de la réunion de négociation programmée du 13 janvier 2020. Lors de la dernière réunion de négociation du 9 décembre 2019 (lors de laquelle la Direction n’a fait que recueillir les revendications des organisions syndicales (voir notre article), les partenaires sociaux avaient convenus que la prochaine réunion NAO serait, justement, le 13 janvier. Mais au début de la réunion, la Direction a annoncé qu’elle attendait toujours les instructions du Groupe, preuve encore que la Direction d’Axa IM n’a aucune autorité pour négocier : elle ne fait que transmettre les instructions du Groupe. L’Ugict-CGT a dénoncé cette négociation déloyale (voir notre article), mais aucun autre syndicat n’a trouvé anormal la procrastination de la direction ou sa dépendance totale sur le Groupe.

Ainsi la réunion du 13 janvier 2020 n’a traité que la renégociation des accords égalité Hommes-Femmes et télétravail. L’Ugict-CGT a réitéré ses revendications :

REVENDICATIONS UGICT-CGT SUR L’ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES :

  • Un état de lieu statistique (moyennes, médians, quartiles, min et max) des rémunérations (salaires, primes et bonus) des hommes et des femmes salariés d’Axa IM, par métier d’origine (Investissement, Sales, Support), par classe, et par tranche d’âge. La direction a confirmé son refus de donner ces statistiques.
  • Une enveloppe spécifique au titre de la revue annuelle salariale 2020 pour réduire les écarts de rémunération éventuellement relevé par cet état de lieu statistique, afin que les enveloppes généraux dédié à récompenser la performance ne soit pas défalquées par les régularisations H-F. La direction a confirmé son refus de cette enveloppe spécifique H-F.
  • L’engagement que 100% des femmes revenant du congé maternité se verra octroyé une prime ou un bonus si elles était absentes lors de l’attribution de ceux-ci, comme l’engagement déjà pris par la direction d’attribuer une augmentation de salaire fixe (parce que c’est une obligation légale). La Direction continue a refusé cet engagement en faisant valoir qu’elle n’est légalement tenu de ne garantir que l’augmentation de salaire fixe, et que les primes et bonus dépendent du bonus pool donc aucune garantie peut être faite. L’Ugict-CGT a répondu qu’elle ne demande pas une garantie sur le montant, mais une garantie qu’aucune femme revenant d’un congé de maternité ne reçoivent zéro. La direction continue à refusé, et pour tenter d’enflouer les syndicats a pris l’engagement d’être « vigilante » sur la question. Les autres syndicats ont accepté cette engagement de « vigilance » comme une victoire, et a même remercié la direction pour cette engagement totalement superficiel, mais l’Ugict-CGT dénonce ce jeu de dupes et rappelle que « les promesse ne s’engagement que ceux qui les écoutent » : aucun engagement réel, aucun moyen de contrôle : les syndicats majoritaires abandonne totalement leur rôle de négociation pour simplement accepter les promesses de bonnes intentions.
  • 3 jours supplémentaires pour le congé parentalité, en plus des 14 jours calendaires qui sont attribués unilatéralement par la direction du Groupe Axa ; la direction a confirmé son refus de ces 3 jours supplémentaires, et a même fait valloir qu’elle ne pouvait pas donner des jours supplémentaires parce que « c’est un dispositif Groupe, on n’a pas la main dessus… », encore une autre preuve que la Direction d’Axa IM ne négocie rien et ne fait que boîte aux lettres pour le Groupe.
  • Des engagements sur la proportion des femmes dans les conseils d’administration de TOUTES les 6 sociétés de l’UES Axa IM. La Direction continue à refuser au motif qu’elle n’est tenu légalement à prendre un engagement que sur Axa IM Paris qui emploi plus de 300 salariés ; pour les autres 5 sociétés, elle maintient qu’elle n’a aucune obligation, et notamment sur la maison mère Axa IM SA, ce qui met Axa IM en dernière place dans le classement des sociétés de gestion européennes (voir notre article)
  • Une renégociation de l’accord maître, à durée indéterminée, sur l’Egalité Hommes-Femmes, qui date de 2007. En réalité, la négociation en cours ne concerne que le « plan d’action » pour les trois prochaines années, sous forme d’un « avenant » de l’accord maître. Mais comme l’accord maître de 2007 est tellement démodé, la direction essaie de mettre pleines de « principes généraux » (comme Mix-in, Edge, Index egalité H-F, etc.) dans l’avenant en cours de négociation. Par conséquent, le projet d’avenant atteint environ 50 pages, soit aussi épaisse que l’accord maître ! Ainsi, l’Ugict-CGT a demandé une dissociation entre la renégociation de l’accord 2007 à durée indéterminée (qui doit traité des principes généraux) et l’avenant sur le « plan d’action » pour 2020-2021-2022.

REVENDICATIONS UGICT-CGT SUR LE TELETRAVAIL :

L’accord sur le télétravail au sein d’Axa IM est expiré en 2019 ; la renégociation de cet accord ne vient de commencer avec la séance du 13 janvier 2020, la Direction s’excusant pour ce retard qu’elle n’explique pas.

Voici les revendications du Syndicat Ugict-CGT :

  • Intégration d’une négociation collective sur le « Flexwork » au sein de la négociation « Télétravail » : Pour l’Ugict-CGT, les deux dispositifs sont intimement liés.
  • Rendre le Flexwork volontaire: 1 poste de travail pour chaque salarié ; les salariés peuvent laisser leur matériel installé sur leur poste en permanence, ou changer de place quand ils le souhaitent.
  • 1 journée de télétravail en plus par semaine pour les salariés au Flexwork : 2 jours par semaine ou 8 jours par mois.
  • Une participation aux frais engagées par les télétravailleurs (connexion ADSL ou fibre), électricité, écran, clavier, etc. : sur facture dans la limite de 40€ par mois.
  • Une subvention repas équivalent à la subvention cantine, soit 7,27€ par jour de télétravail, en attendant la mise en place des Tickets Restaurant.
  • Un échange spécifique entre le salarié et son manager lors de l’entretien annuelle d’évaluation sur la charge de travail en lien avec le télétravail.
  • Retrait de l’obligation de livrer à la DRH une « attestation de conformité » du lieu de télétravail, parce que cette obligation dans le précédent accord n’a pas été appliqué de manière objective ou cohérente (certains salariés l’ont donnés mais beaucoup d’autres ne l’ont pas fait).
  • Composition de la commission de suivi : 2 membres par organisation syndicale représentative, au lieu d’OS signataire dans l’ancien accord : L’Ugict-CGT estime qu’il ne faut pas exclure une organisation syndicale représentative du dispositif de suivi au seul motif qu’elle n’a pas validé l’accord : Il faut que les éventuels non-signataires puissent disposer du même niveau d’information que les signataires en vu des prochaines renégociations des accords…

La prochaine réunion sur ces deux sujets a été convenue pour le lundi 27 janvier 2020. En ce qui concerne la NAO, la Direction a refusé de s’engager sur une date, disant qu’elle doit attendre les instructions du Groupe.

L’Ugict-CGT a demandé confirmation que la Commission de Suivi GPEC programmé pour le 20 décembre 2019 a été annulée, ce que la Direction a confirmé. L’Ugict-CGT a demandé à la Direction de mettre les DS en copie des convocations des commissions de suivi pour que ceux-ci soit officiellement au courant des modifications de calendrier.

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Détails

Date :
13 janvier 2020
Heure :
14h30 - 16h00
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