La référence syndicale des salariés d'Axa IM !

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Prorogation de l’accord de « Transition Activité Retraite » (TAR) : L’Ugict-AIM est signataire !

L’accord de “Transition Activité Retraite” (TAR) a expiré le 31 décembre 2020. Il fallait donc absolument le proroger pour permettre à nos collègues proches de la retraite de pouvoir continuer à bénéficier des avantages de ce dispositif. L’Ugict Axa IM a donc milité pour sa reconduction sans changement, et c’est chose faite! Nous avons signé la prorogation de cet accord, désormais en vigueur jusqu’au 31 décembre 2021. Rappelons que l’accord permet aux salariés concernés d’aménager leur temps de travail, en le réduisant, tout en maintenant une rémunération proportionnellement supérieure au temps travaillé. Enfin, le dispositif prévoit une période finale de congé rémunérée à hauteur de 55% du salaire (voir l’analyse de l’Ugict-Axa IM)…

Majunga : Revenir ou ne pas revenir ? Telle est la question…

Depuis l’annonce gouvernementale du jeudi 14 janvier 2021, silence radio du côté de la Direction d’Axa IM. Si l’on se réfère à la dernière communication officielle de la Direction à ce sujet, nous reprenons le travail en présentiel en organisation rouge/bleu dès le jeudi 21 janvier 2021. Si tel était le cas, ce serait en contradiction avec cette dernière annonce gouvernementale qui continue de préconiser le télétravail à 100% pour les activités où cela est possible, la nôtre, la gestion d’actifs, en faisant bien entendu partie. Une exception reste possible permettant à ceux qui le souhaitent, et en accord avec leur hiérarchie, de revenir en présentiel à Majunga une fois par semaine. Enfin, la prime de télétravail de 20 euros mensuels tarde toujours à être versée, sans engagement de la Direction sur la date à laquelle elle commencerait à être payée. Là aussi, si l’on se réfère à la dernière communication qui nous a été faite à ce sujet, ce n’est que quand la « crise sanitaire sera officiellement terminée », que nous verrons la couleur de ces maigres 20 euros. Autant dire que cela pourrait prendre plusieurs mois. Sachez tout de même que l’Ugict Axa IM revendique très régulièrement auprès de la Direction que cette prime commence à nous être versée le plus vite possible. Par ailleurs, nous maintenons notre demande de bénéficier de la totalité de la prime dans la limite défiscalisée par l’Urssaf, soit 10€ par jour télétravaillé par semaine (donc 30€ mensuels pour 3 jours de télétravail hebdomadaire) : cette revendication est toujours refusée par la Direction et par les sections syndicales signataires de l’accord sur le télétravail.

DROIT DE REPONSE n°3 : l’Ugict-Axa IM a été LE SEUL SYNDICAT à avoir revendiqué une “mise à disposition par la Direction des outils nécessaires à l’exercice du télétravail dans des conditions satisfaisantes”

Dans son tract, envoyé le 25 novembre 2020 à tous les salariés d’Axa IM depuis la boîte mail Infos Syndicales, une section syndicale déclare revendiquer une mise à disposition par la Direction des outils nécessaires à l’exercice du télétravail dans des conditions satisfaisantes (ex : écran)C’est un mensonge de plus, et l’Ugict-Axa IM n’a d’autre choix que d’exercer son droit de réponse. En effet, lors des négociations du nouvel accord de télétravail, SEULE l’Ugict-Axa IM a revendiqué la fourniture à domicile d’un package de matériel décent pour tout télétravailleur qui en ferait la demande : station d’accueil (« docking station »), moniteur PC, clavier, souris, siège ergonomique (lire notre tract). Notre demande a été rejetée par les signataires de l’accord. En outre, lors du CSE du 4 novembre 2020, la Direction a maintenu son refus de matériel spécifique pour les télétravailleurs, et elle l’a fait AVEC L’APPROBATION des élus des sections syndicales majoritaires (lire notre tract). D’où vient donc cette “prise en charge d’un écran PC DELL“, présentée en “info de dernière minute” comme “une suite favorable à nos demandes” ? En réalité, la décision d’offrir ces petits écrans bas de gamme (la résolution HD de 1920×1080 est aujourd’hui totalement dépassée par le 4K) a été prise au niveau d’Axa France, et n’a donc rien à voir avec la négociation collective sur le télétravail qui a été menée chez Axa IM.

DROIT DE REPONSE n°2 : l’Ugict-Axa IM a été LE SEUL SYNDICAT à avoir revendiqué une “indemnisation forfaitaire des journées de télétravail, à hauteur des plafonds autorisés par l’URSSAF”

Dans un tract, envoyé le 25 novembre 2020 à tous les salariés d’Axa IM depuis la boîte mail Infos Syndicales, une section syndicale déclare revendiquer une indemnisation forfaitaire des jours de télétravail à hauteur des plafonds autorisés par l’URSSAFMais c’est totalement faux! L’Ugict-Axa IM se doit de répondre à ce mensonge: nous avons été LES SEULS à revendiquer le montant maximum de 50€ par mois (lire notre tract). Le nouvel accord sur le télétravail signé par LES AUTRES organisations syndicales, MAIS PAS par l’Ugict-Axa IM, ne prévoit que 20€ maximum par mois, quel que soit le nombre de jours télétravaillés par semaine. Or l’URSSAF avait indiqué, dès le 18 décembre 2019, qu’une exonération de cotisations sociales pour les allocations forfaitaires de télétravail serait accordée à hauteur de 10€, par mois, et par journée de télétravail hebdomadaire, soit 30€ mensuels pour trois jours par semaine. Ainsi, les salariés d’Axa IM qui choisiront la formule de 3 jours par semaine se verront privés, à cause de la signature de leurs représentants, de 10€ défiscalisés par mois ! En outre, ce qui est encore pire, l’URSSAF permet l’exonération des cotisations sociales lors des situations “exceptionnelles” d’une durée supérieure à un mois, à hauteur de 40€ par mois pour 4 jours de télétravail, et de 50€ par mois pour 5 jours de télétravail. Mais, dans le nouvel accord Axa IM signé par les sections syndicales majoritaires, mais PAS par l’Ugict-Axa IM, l’indemnité de télétravail de 20€ “n’est pas due en cas de télétravail exceptionnel“.

Tout pour la Direction, des miettes pour les salariés : L’Ugict Axa IM n’est pas signataire du nouvel accord Axa IM sur le télétravail

L’Ugict Axa IM est par principe toujours favorable au télétravail, car c’est bien évidemment une forme moderne d’activité qui permet, à ceux qui le souhaitent, d’améliorer grandement leur qualité de vie, mais… le télétravail ne doit pas se faire au rabais. Les sections syndicales majoritaires chez Axa IM, contrôlées par leurs appareils respectifs dans le Groupe, viennent d’annoncer qu’elles avaient signé avec la Direction un nouvel accord sur le télétravail. L’Ugict Axa IM estime que c’est un très mauvais « accord », en réalité une simple proposition unilatérale de la Direction qui n’a pas été substantiellement modifiée après pas moins de 6 séances de « négociation ».

Négociations du télétravail chez Axa IM : L’Ugict-CGT revendique un package de matériel à domicile

Nos collègues sont de plus en plus nombreux à se demander ce que la Direction et les représentants du personnel vont bien pouvoir négocier pour permettre aux télétravailleurs Axa IM d’aménager leur environnement de travail à la maison. Lors des séances de négociations des 11 et 18 septembre derniers, l’Ugict-CGT aurait souhaité que les autres syndicats se joignent à nos revendications légitimes d’un package de matériel, pour tout télétravailleur qui en ferait la demande. Il nous semble que ce package devrait inclure: une station d’accueil (« docking station »), un moniteur PC, un clavier, une souris, ainsi qu’un siège ergonomique, lesquels seraient expédiés à l’adresse du salarié, aux frais de l’employeur. Refus sec de la Direction, au motif que les 20 euros de subvention qu’elle a déjà décidé d’octroyer permettraient aux salariés en télétravail de s’acheter tout ce qu’ils veulent. Vraiment ?? Notons qu’un siège ergonomique de qualité professionnelle pour un travail régulier peut coûter jusqu’à 1000 euros! Ainsi, le télétravailleur Axa IM va devoir économiser cette indemnité pendant 50 mois, c’est-à-dire plus de 4 ans, pour se payer un siège de qualité. Ne pas s’abîmer le dos coûte cher ! L’Ugict-CGT insiste sur le fait que l’indemnité de télétravail (les 20 euros) doit être exclusivement destinée à prendre en charge les frais récurrents fixes et variables du télétravailleur, comme par exemple la connexion internet, la consommation accrue d’électricité, etc… (voir notre tract). La question de l’équipement de bureautique au domicile doit être traitée séparément.

 

Négociations du télétravail chez Axa IM : L’Ugict-CGT revendique 50€ par mois

La Direction d’Axa IM a informé les représentants des salariés que notre entreprise économiserait environ 800.000 euros par étage libéré à Majunga, par an, au titre de son projet Flexwork-Télétravail. Dès 2021, en cédant 7 étages au GIE AXA et en tassant AXA IM dans les étages restants, l’entreprise économiserait ainsi environ 5,6 millions d’euros chaque année: ceci nécessitera naturellement de la part des salariés d’AXA IM un volontariat massif pour le télétravail. Mais quelle part de ces économies sera reversée aux salariés pour la prise en charge de leurs frais de télétravail à domicile ? Lors des réunions de négociation des 11 et 18 septembre derniers, la Direction nous proposait seulement 20€ par mois, par salarié, pour 2 ou 3 journées hebdomadaires de télétravail. En supposant que 1.000 salariés optent pour les nouvelles dispositions de télétravail, cela représenterait pour l’entreprise un coût de 240.000 euros par an, soit seulement 4,3% des économies qui seront réalisées en rendant 7 étagesL’Ugict-CGT a été hélas la seule organisation syndicale à demander une augmentation de cette indemnité de télétravail à 50 euros par mois, soit un montant annuel finalement toujours modeste de 600€ par salarié, ce qui représenterait in fine seulement 10,7% des économies récurrentes réaliséesRefus sec de la Direction, au motif que seuls 10 euros par journée de télétravail, chaque semaine, sont défiscalisés par l’URSSAF. Quelle piètre excuse, car rien n’empêche de passer à 50 euros si l’employeur paye les cotisations salariales habituelles ! Pour l’Ugict-CGT, 20 euros par mois sont largement insuffisants pour compenser les frais récurrents fixes et variables du télétravailleur. Citons entre autres, à calculer au prorata du temps travaillé à la maison: le montant du loyer ou la valeur locative brute de la pièce où s’effectue habituellement le télétravail, les diverses taxes liées au logement, les charges de copropriété, l’assurance multirisques habitation, l’abonnement internet, le chauffage et l’électricité (une pensée pour ceux d’entre nous qui doivent se chauffer au radiateur électrique en hiver)… 20 euros, quelle sacrée aumône, ou bien devrait-on plutôt dire : quelle sacrée farce ?!

Négociations du télétravail chez Axa IM : L’Ugict-AIM est le seul syndicat revendiquant le télétravail POUR TOUS

Le Télétravail POUR TOUS : Voilà la demande que l’Ugict-AIM a mis sur la table les 11 et 18 septembre derniers lors des réunions de négociations sur le nouvel accord de télétravail de l’UES Axa IM. L’Ugict-AIM a été la seule organisation syndicale à revendiquer une éligibilité automatique au télétravail pour tous les salariés. Nous avons aussi demandé que les intitulés des postes incompatibles avec le télétravail soient indiqués explicitement dans l’accord. Pour ces salariés, ceux dont les fonctions requièrent une présence à Majunga 5 jours par semaine, c’est-à-dire ceux qui ne seront malheureusement pas éligibles au télétravail, l’Ugict-CGT a demandé une prime de sujétion de 90 euros bruts par semaine (soit 2 / 7 x 315 euros, 315 euros étant le montant déjà stipulé depuis longtemps dans l’accord sur le travail exceptionnel, et payé aux salariés lorsqu’ils sont d’astreinte pendant une semaine complète de 7 jours). Refus catégorique de la Direction, au motif que la nature du poste de certains salariés impose de toute façon leur présence sur site tous les jours ! L’Ugict-AIM considère que les 2 ou 3 jours hebdomadaires de télétravail proposés aux autres salariés sont, de facto, un nouvel avantage pour eux (et la Direction reconnaît d’ailleurs volontiers que cela est bien un nouvel avantage). Par conséquent il serait parfaitement inéquitable que ceux qui ne peuvent pas bénéficier des 2 ou 3 jours de télétravail hebdomadaire ne reçoivent, en échange, aucune compensation. Ils seraient non seulement privés de cet avantage en qualité de vie, mais ils devraient aussi subir les désagréments induits par le flexwork (changement quotidien de poste avec réservation préalable obligatoire sur smartphone, tous les matins), et ce, sans aucune compensation ! ESG (Environmental, Social, and Corporate Governance), n’est-ce pas pourtant un concept à la mode ces temps-ci ?!

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