La presse française vient de relever qu’Axa IM a voté contre une résolution pour contraindre Total à des objectifs climatiques plus ambitieux lors de l’assemblée générale de cette dernière fin mai. La résolution qui a été soutenue par onze investisseurs dont La Banque Postale Asset Management, Crédit Mutuel et Meeschaert, a été combattue par la direction de Total. 16,8% des actionnaires ont voté pour, 83,20% ont voté contre. L’objectif de la résolution était de modifier les statuts de Total afin de renforcer la contribution de son modèle économique à l’atteinte de l’Accord de Paris sur le climat, et de requérir un plan d’actions pour réduire en valeur absolue ses émissions de gaz à effet de serre, y compris les émissions indirectes, dans la mesure où l’utilisation des produits vendus représente 85% des émissions de gaz à effet de serre de Total. L’Ugict-CGT demande des explications devant le CSE.
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Il nous fut dit tout d’abord que les masques étaient inutiles, et que, de toute façon, les français ne savaient pas les porter. Et maintenant … le port du masque est obligatoire dans les transports en commun, sous peine d’une amende de 135€. Au début de l’épidémie du Covid-19, il s’agissait d’une «grippette » qui ne s’échapperait pas de Chine, exactement comme le nuage de Tchernobyl, qui, en 1986, et c’est bien connu, ne pouvait absolument pas survoler la France. Puis, le 16 mars 2020, le Président de la République affirmait, à 7 reprises, que la France était en fait « en guerre » contre ladite grippette, en déclarant qu’«aucune entreprise» ne serait livrée «au risque de faillite». Et maintenant le ministre de l’Économie déclare au contraire que : «Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent» (lire l’article). Entre temps, le patron du MEDEF a déclaré : qu’il faudra «bien se poser la question tôt ou tard du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire» (lire l’article). Les contradictions et les revirements abondent, semant la confusion chez les salariés qui demandent comment vont-ils « travailler un peu plus »…
Dans une publicité pour son plan d’épargne retraite mis en ligne du juillet 2019 au janvier 2020, AXA avait déjà annoncé « la baisse programmée des futures pensions », pour vendre ses produits d’épargne retraite, ce que dénonce l’association ATTAC, reporté par FranceTVInfo. Les assureurs, depuis fort longtemps, veulent privatiser la sécurité sociale et les retraites, qui seront données à des fonds de pensions dont on connait les faillites aux USA. Axa tout comme d’autres sociétés d’assurances avait déjà commencé à négocier la retraite par capitalisation avec le gouvernement Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et ont participé à la rédaction du projet d’Emmanuel Macron, en même temps que Blackrock et d’autres intéressés. C’est largement connu et logique car dans l’intérêt évident des banques, assureurs et gestionnaires de fonds. Ce qui est dénoncé aujourd’hui par ATTAC, et relayé par FranceTVInfo, c’est l’instrumentalisation de la reforme des retraites par Axa afin de créer un climat anxiogène pour pousser les salariés à acheter ses produits de retraite par capitalisation, ainsi que la contradiction de sa publicité par rapport à celle du gouvernement qui continue à maintenir que ses réformes « ne devront entraîner ni baisse des pensions, pour préserver le pouvoir d’achat des retraités, ni hausse du coût du travail, pour garantir la compétitivité de notre économie ».
« Comme le parti démocrate US-américain pro-esclavagiste à ses débuts est devenu antiraciste aujourd’hui, la CFDT, d’anticapitaliste et d’autogestionnaire des années 60, s’est convertie en cogestionnaire aujourd’hui sur le modèle allemand ou suèdois. Enfin c’est ce qu’elle s’imagine en faisant passer sa soumission à tous les pouvoirs pour de la cogestion alors qu’elle n’a aucune place, même pas le moindre strapontin, dans les lieux de décisions et malgré toutes les lettres inutiles de propositions politiques envoyées jusqu’au président qui n’en a rien eu à faire. Etonnante démarche d’ailleurs pour une CFDT qui n’a jamais voulu donner de consigne de vote parce que selon elle, un vrai syndicat ne doit pas empiéter sur l’action politique. Alors pourquoi aujourd’hui à plusieurs reprises ces tentatives d’influencer le président ou de le séduire peut-être ? »
Chaque fois que les cotisations sociales sont remises en cause, c’est l’intérêt général qui est attaqué. Professionnellement engagés et socialement responsables, les ingés, cadres, techs et maîtrises ne peuvent pas accepter l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs. Nous voulons que les entreprises et administrations reconnaissent nos qualifications et notre rôle contributif. Nous ne pouvons pas rester silencieux et accepter l’injonction « se soumettre ou se démettre ». Le 9 octobre 2018, mobilisons !
L’Ugict-CGT appelle les ingénieurs, cadres, maitrises et professions techniciennes et intermédiaires à participer aux grèves et manifestations du jeudi 19 avril 2018. Cadres et maîtrises de la SNCF, directeur des EPHAD, infirmières, médecins et cadres de la santé, magistrats et greffiers, inspecteurs du travail, inspecteurs des impôts ou du trésor, pilotes et PNC … de nombreuses voix s’élèvent pour exprimer leur désaccord vis-à-vis de stratégies et de choix qui porteraient atteinte à nos conditions de travail et de vie au travail. Nous refusons l’injonction «se soumettre ou se démettre». Nous voulons prendre notre place dans la construction des orientations et des décisions …
Depuis moins d’un an, les réformes ultralibérales s’amplifient en France. Après les lois Macron, les réformes de l’assurance chômage et de la formation, la réforme du Bac instituant une sélection à l’entrée à l’université, les négociations sur le statut des cadres … Le Gouvernement et sa majorité parlementaire s’enferment dans une remise en cause profonde de notre modèle de société. Leur but est d’instaurer, par la force, une société toujours plus injuste, toujours plus inégalitaire parce qu’uniquement tournée vers l’enrichissement des plus riches, vers la satisfaction du grand Patronat et du Médef !