Lors de la réunion du CSE d’Axa IM le 8 novembre 2022, tous les élus et syndicats, l’Ugict-CGT en premier, ont rendu un avis unanimement DÉFAVORABLE au projet de la Direction de fusionner Architas et Axa IM. En effet, la Direction refuse d’inclure Architas dans l’UES Axa IM (Unité Economique et Sociale) pour empêcher les salariés et représentants des deux entreprises d’unir leurs forces. De plus, la Direction nous a informé que, indépendamment, les élus du CSE d’Architas avaient déjà rendu leur avis sur cette fusion, avis unanimement DÉFAVORABLE également. Le Syndicat Ugict Axa IM accueille à bras ouverts les salariés d’Architas chez Axa IM, mais déplore l’incertitude créée par la Direction : L’Ugict demande l’intégration d’Architas dans l’UES d’Axa IM pour protéger les salariés des deux entreprises de la “Phase 2” du projet, déjà annoncée par la Direction …
Catégorie : Plan de Départ Volontaire Page 1 of 4
La séance extraordinaire du CSE du 21 septembre 2022 a été dédiée au vote des élus sur l’alerte de danger grave et imminent déclenchée par l’Ugict Axa IM le 13 septembre dernier (voir notre tract) : suppression progressive des emplois aux Services Généraux, surcharge de travail et modifications des processus par lesquels les Assistantes seront contraintes de se déplacer quotidiennement au 2ème étage pour trier et retirer elles-mêmes toutes sortes de courrier (LRAR, plis d’huissiers, paquets DHL, courriers simples, cadeaux de fin d’année). Ce vote contraint la Direction à engager des actions immédiates pour pallier le sous-effectif et soulager ainsi la surcharge de travail. Face à la souffrance des salariés les moins bien payés de l’entreprise, l’Ugict a demandé l’embauche immédiate de quatre personnes : 2 au service courrier et 2 au service technique et de sécurité, dont 1 apprenti/alternant …
Le département des « Services Généraux » est au cœur d’Axa IM, assurant des missions essentielles pour l’entreprise telles que la mise en œuvre des déménagements, la gestion des prestations de maintenance et de ménage, la sécurité des salariés et des visiteurs, la gestion du parc de véhicules et de l’accueil, ainsi que celle du courrier et de l’économat. Et c’est également le département le plus sinistré : suppressions d’emplois, méconnaissance des classifications et fonctions des salariés, cumul de plusieurs postes par un seul salarié, surcharge de travail pour tous. Aujourd’hui, la situation est si dramatique que la Direction envisage de redistribuer le travail du Service Courrier aux Assistantes, elles-mêmes déjà en surmenage : elles seraient prochainement contraintes de se déplacer quotidiennement au 2ème étage pour trier et retirer elles-mêmes le courrier adressé à leurs équipes. L’Ugict ne reste pas les bras croisés et a déclenché, dès le 13 septembre dernier, un droit d’alerte en situation de danger grave et imminent : la cause en est cette suppression d’emplois et cette surcharge de travail qui conduit les salariés les moins bien payés de l’entreprise au surmenage et à l’épuisement …
Un certain syndicat majoritaire vient de distribuer un tract dans lequel il dit aux salariés que le Ticket Restaurant n’est « pas acquis » chez Axa IM et que le sujet est « encore en négociation ». C’est archi-faux, le mensonge ne sert qu’à couvrir les syndicats majoritaires qui, depuis 20, ans n’ont jamais appuyé la demande Ugict-AIM, lors des deux dernières Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), de mettre en place le Ticket Restaurant au sein d’Axa IM, notamment au titre du principe de non-discrimination entre les télé-travailleurs et autres salariés qui ne peuvent déjeuner à la cantine. Depuis l’arrivée de Deloitte dans l’immeuble, le RIE est engorgé, et la Direction est dans l’obligation de permettre aux salariés de déjeuner dans les meilleures conditions. L’Ugict-AIM est le seul syndicat à agir pour résoudre les problèmes du RIE et la mise en place du ticket restaurant chez Axa IM. La dernière NAO, qui vient d’être signée par les syndicats majoritaires, n’en a fait aucune mention.
Ils ne manquent certainement pas d’air de lancer aux salariés qui ont opté pour le Plan de Départ Volontaire que c’est grâce à leur signature qu’ils peuvent partir avec un pécule. Ce qu’ils n’ont pas compris encore, c’est que si les salariés ont opté pour le plan c’est bien parce que leur poste a été supprimé et qu’ils n’avaient pas d’autre choix que d’opter. Mais ces salariés ne sont pas dupes et savent que le plan qui a été signé par le syndicat majoritaire est un plan au rabais. Ils savent aussi, si aucune signature n’avait été donnée, que le plan aurait été plus avantageux pour eux.
Attention pour qui vous allez voter en février prochain ! Ils veulent encore réduire l’expression collective du futur CSE : Avant les Ordonnances Macron, l’employeur était tenu de consulter chaque année le Comité d’Entreprise sur les orientations stratégiques de l’entreprise. Mais maintenant, la Direction peut décider avec l’accord des syndicats majoritaires de supprimer la consultation annuelle sur les orientations stratégiques de l’entreprise et de la remplacer par une consultation biennale ou triennale. La Direction a clairement dit qu’elle veut consulter seulement 1 fois tous les 3 ans, et le syndicat majoritaire dit qu’il est d’accord pour tous les deux ans. Cet « accord » entre la Direction et les syndicats majoritaires est en dessous de la Loi et handicape l’expression collective de votre futur CSE des sociétés de l’UES Axa IM. La Direction et les syndicats majoritaires vont ainsi supprimer la consultation annuelle sur les orientations stratégiques, au titre de leur programme de réduction des coûts. Et vos représentants vont signer ça !
Encore un autre sujet “oublié” par les signataires du plan social Axa IM 20m18 (voir notre premier article sur le sujet) : Rien n’est prévu pour garantir que les salariés volontaires au départ recevront la quote-part de leur participation-intéressement acquise pendant leur congé de reclassement. Sans accord collectif et une information aux salariés à ce sujet, il y a un grand risque que la Direction “oublie” de verser l’intéressement et la participation légalement dus au bénéficiaires du PDV, bien après qu’ils aient quitté l’entreprise. Encore une fois, l’Ugict-AIM a été le seul à interpeller la Direction afin qu’un avenant à l’accord PDV relatif au maintien de l’intéressement et la participation soit établi. La Direction nous a dit qu’elle étudie la question, qui la pose un vrai problème d’autant que les deux formes de rétribution collective (participation + intéressement) sont combinés au niveau du calcul : l’Ugict-AIM demande les deux pour les salariés, alors qu’un arrêt récent de la cour de cassation ne vise que la participation. La Direction doit s’adresser au Groupe pour résoudre ce problème.
Les salariés ont reçu à leur domicile la lettre indiquant leur “catégorie professionnelle” et leur éventuelle éligibilité au plan social Axa IM 2018. Comme nous l’avions prévu, au moment même ou le syndicat majoritaire a signé les yeux fermé le projet de PDV, est arrivé : Le PDV Axa IM est construit de manière à ce qu’il soit tout à fait possible qu’un salarié dont le poste est supprimé ne soit pas éligible pour bénéficier du plan. Plusieurs salariés ont remonté aux syndicats qu’ils se trouvent non-éligibles au PDV, alors même que leur poste disparaît dans l’organigramme post-PDV : Volontaire au départ, ces salariés sont dans une situation délicate car leur poste est supprimé mais il ne sont pas éligible au plan car leur catégorie professionnelle est fermée !…..
Encore une autre preuve que les signataires de l’accord “d’anticipation PDV” ainsi que l’accord “PDV” lui-même n’ont pas pris la peine de relire les textes qu’ils ont validé avec leur signature : Ces textes contiennent tellement de fautes et d’incohérences qu’ils sont obligés de signer des “avenants” dans les jours suivants la signature des accords maîtres. Le premier exemple concerne l’accord dit “d’anticipation PDV”, qui a été signé le 1er octobre dernier par la Direction d’Axa IM et le seul syndicat majoritaire ; un avenant à cet accord a été signé par la Direction et le syndicat majoritaire le 25 octobre 2018 pour combler un “vide juridique” entre le 25 octobre et la date encore inconnue de la première Commission de validation des dossiers de départ volontaire que l’Ugict CGT avait signalé à la Direction bien avant la signature. Le deuxième exemple concerne l’accord PDV lui-même, signé également le 25 octobre 2018 par la Direction et le syndicat majoritaire après avoir déjà apporté des modifications significatives nécessaires au texte annoncé en grande pompe aux salariés le 18 octobre dernier (voir notre article) ; ces signataires ont été obligés de signer un avenant dès le 9 novembre 2018 pour corriger une “coquille” dans le nombre de postes vacants mentionnés à tort dans la catégorie “Gestion de portefeuille obligataire” qui a été impacté par 4 suppressions de poste. Enfin, les porteurs du PDV ont dû signer à l’issue d’une réunion de “négociation” du 12 novembre dernier encore un autre “accord” concernant le PDV, celui relatif au maintien des cotisations de retraite complémentaire aux régimes AGIRC et ARRCO pour les salariés en congé de reclassement, disposition obligatoire “oubliée” dans le texte du PDV. La CFDT se transforme ainsi en “machine à signer” sans relire les textes qu’elle valide : Désormais la Direction ramène les textes prêts à signer en réunion de “négociation”, et les représentants du syndicat majoritaire ne quittent pas la salle sans y apporter leur signature…
Vous souhaitez savoir combien vous pouvez recevoir au titre du Plan de Départs Volontaires (PDV) d’Axa IM, si vous y êtes éligibles et votre candidature est acceptée ? Bien qu’elle ne soit pas signataire du PDV UES Axa IM 2018, l’Ugict-CGT a décidé de mettre en place un calculateur-simulateur des indemnités de départs volontaires pour les salariés curieux, pour leur permettre d’avoir une estimation du prix de leur départ avant d’exprimer leur volonté à la Direction et de rentrer dans les détails. Pour consulter le prix de la suppression de votre emploi, contactez en toute confidentialité votre représentant Ugict- CGT. Nous vous rappelons que bien que nous n’ayons pas signé les accords sur le PDV, l’ Ugict CGT a exiger que les syndicats majoritaires fassent parti de la commission de validation des départs car nous ne voulons pas laisser au syndicat majoritaire le pouvoir de décider pour vous en toute subjectivité !