Les “négociations”, très déloyales, sur les conditions de travail au sein d’Axa IM ont duré plus d’un an, la Direction baladant les représentants du personnel de réunion en réunion, en dehors du calendrier fixé lors de la première rencontre du 15 juillet 2021. Le Syndicat Ugict Axa IM a notamment demandé un package amélioré d’équipements pour TOUS les télétravailleurs, une indemnité mensuelle de télétravail portée à 50€, ainsi qu’un poste fixe attitré attribué aux salariés n’ayant pas opté pour le télétravail ou n’y ayant pas droit. La Direction a tout refusé, au motif que les autres syndicats avaient déjà validé les conditions de travail existantes. Elle a constaté l’échec des négociations le 27 juillet 2022. L’Ugict lui a demandé de consigner dans un procès verbal de désaccord, conformément à l’article L2242-5 du Code du travail, les propositions respectives des parties et les mesures que l’employeur entend appliquer unilatéralement …
Catégorie : RTT / JRA
La sixième réunion de négociation sur les conditions de travail chez Axa IM a eu lieu 29 avril dernier. Nous avons perdu beaucoup de temps lors des cinq réunions précédentes, puisque c’est seulement maintenant que la Direction propose un texte et recueille les revendications des organisations syndicales représentatives. Le Syndicat Ugict Axa IM a notamment demandé un package amélioré et systématique d’équipements pour les télétravailleurs. En effet, il n’est pas juste de refuser les équipements, comme le fait la Direction d’Axa IM, aux personnes n’ayant pas bénéficié des “opérations exceptionnelles” des écrans et sièges. Nous avons également demandé que l’indemnité mensuelle de télétravail soit portée à 50€, et qu’un poste fixe attitré soit attribué aux salariés n’ayant pas opté pour le télétravail ou n’y ayant pas droit …
En dépit de la demande d’une majorité des organisations syndicales au sein d’Axa IM, dont Ugict-CGT, de permettre aux salariés de reporter leur congés millésime 2019/2020 au delà de la date limite du 31 mai 2020, la Direction a répondu que le report de congés payés au delà de cette date n’est pas envisagé. La consigne a été passée auprès des managers d’organiser avec le plus de souplesse possible les modalités de prises de jours (fractionnement, par demi-journée, prise d’un ou deux jours par semaine ou plus…) en concertation avec les salariés. Dans un même temps, la Direction a confirmé qu’elle n’imposera pas la prise de jours de repos comme le Gouvernement a pu le prévoir dans les ordonnances prises dans le cadre de la crise sanitaire, et a refusé l’ouverture des négociations demandées par une organisation syndicale.
L’affaire remonte à novembre 2015. La Direction de Direct Assurance, filiale à 100% du Groupe AXA, a informé les salariés via une “note” qu’il était désormais interdit aux salariés à temps partiels de poser des JRTT la veille d’un jour chômé. La CGT a été le seul syndicat à contester cette décision qui ne respecte pas l’accord sur l’organisation et réduction du temps de travail du Groupe AXA. La Direction s’est obstinée et a refusé toute dialogue sociale. Le Tribunal d’Instance qui a été saisi de l’affaire a donné raison à la CGT en avril 2017. Axa a fait appel, et la Cour d’appel vient de confirmer le jugement pour la position défendue par la CGT et contre celle d’AXA.
Dans la suite de la réorganisation de la partie « active » du Fixed Income (à la différence du Fixed Income for AXA « buy and maintain»), la Direction a annoncé une augmentation significative de la cadence du travail qui passe d’ hebdomadaire à journalière. Auparavant, le « morning meeting » du lundi matin était une rencontre de toutes les équipes Fixed Income à Paris, animée par TSF, la Stratégie et la Recherche Crédit ; désormais les équipes « actives » — Money Markets, European Active, et Global Rates Paris, devront faire vivre un morning meeting tous les jours, pour aligner Paris sur le rythme de travail de Londres. Encore et encore la « réunionite » !…